Ce qui importe, c’est moins la couleur de la peau que la couleur de l’âme.
Ce qui importe, c’est moins la couleur de la peau que la couleur de l’âme.
N’oublions pas Auschwitz, les exterminations
L’horreur des barbelés, l’odeur âcre du sang.
N’oublions pas les hommes, les femmes et les enfants
Massacrés sans vergogne, mortelle aliénation.
N’oublions pas Himmler, les geôliers de ces camps
Pour ne pas répéter leur lâche aveuglement.
N’oublions pas l’histoire et ce qu’elle nous apprend
Que la vie est fragile comme le souffle du vent.
N’oublions pas que l’homme, d’où qu’il vienne, a le droit
De choisir pour lui-même le dieu auquel il croit.
Et n’oublions jamais que nous sommes tous coupables
Quand nous fermons les yeux devant l’inqualifiable.
Les amours de passage
Sont de mauvais présages
Corps à corps interdits
Qui nous laissent étourdis.
Tous ces corps qu’on partage
Ont gommé leurs visages
Nos mémoires engourdies
Les mensonges qu’on ourdit.
Peu importe notre âge
Rien n’est accidentel
Les promesses du mariage
Qu’on bafoue à l’hôtel
Ne sont que des mirages
Piétinés sur l’autel.
Il s’appelait Raymond
Se rêvait paré d’or
Dans les plaines, sur les monts
De la Beauce au mont Dore.
Chevalier sans armure
Héraut de ces combats
Placé au pied des murs
Où l’honneur se débat.
Sur les champs Élysée
Il ne fut pas vainqueur
Sa bravoure épuisée
Mais champion dans nos cœurs.
Sa plus grande victoire
Rester dans nos mémoires.
Le 30 octobre 1979, à 8 h 40, le cadavre de Robert Boulin est retrouvé dans l’étang Rompu en forêt de Rambouillet.
« L’enquête » (les guillemets s’imposent) conclut à un suicide qui, bien entendu, n’a aucun rapport avec le SAC (Service des Assassinats sur Commande).
C’est vrai quoi, tout le monde sait qu’un héros de la résistance, décoré de La Croix de guerre qui décide d’en finir va aller se noyer dans 30 centimètres d’eau.
Ah le joli monde de la politique où, pour savoir combien on a d’amis, il suffit de compter le nombre de couteaux plantés dans son dos...
Comme chaque année à fin octobre et à fin mars ressurgit la sempiternelle question du changement d’heure et son corollaire : Est-ce qu’on « perd » ou est-ce qu’on « gagne » une heure de sommeil ? Suivi du « Est-ce qu’on ne devait pas arrêter de changer d’heure ? » Alors ?
Après une consultation citoyenne, le Parlement européen a voté en mars la fin du changement d'heure... mais pas avant 2021 ! Sérieux ? Oui, oui. Pas besoin de se presser car, à bien considérer les choses, ce délai pourrait permettre de remettre à plat une question essentielle : Quelle heure de référence retenir ?
Nous le savons, les anglais (j’écris anglais parce que les écossais ne sont pas du même avis) ont décidé de sortir définitivement de l’Europe. Depuis 1972, l’heure de référence est temps universel coordonné qui, peu ou prou, correspond à l’heure GMT (Greenwich Mean Time). Or, pour mémoire, Greenwich... c’est Londres.
D’où cette question : ne pourrait-on pas en profiter pour changer de référence en adoptant une heure UTC = 0 beaucoup plus à l’Est, histoire de se rapprocher du centre de gravité géographique de l’Europe (une Europe sans les anglais) ? En effet, l’heure est la « même » à Vigo (Espagne) - environ 700 kilomètres à l’est de Londres - et à Varna (Bulgarie) - plus de 2000 kilomètres à l’est de Londres-. Résultat ce 25 octobre le soleil s’e levé à 7h34 à Varna vs 8h59 à Vigo où le soleil s’est couché à 19h39 vs 18h10 à Varna. Un sacré grand écart non ? Ma proposition est de recentrer l’heure européenne vers le cœur de l’Europe. Alors adios London et son GMT et bienvenue (par exemple) à l’heure SMT (Strasbourg Mean Time).
D’accord pour un total Brexit ?
Un Riad au Maroc
Villa à Saint-Martin
Et l’argent que l’on croque
Tant que rien nous atteint
Rois de la fraude fiscale
Des montages exotiques
Retenus en escale
Dans les prisons publiques
Oranges et Pamplemousse
Plus de grands crus classés
L’existence est moins douce
Sans homard fricassé
Plus possible d’ignorer
Les textes qui font la loi
Légion déshonorée
Élus de Levallois.
La liberté, c'est pouvoir transformer ses rêves en réalité.
C'était à l'Elysée, en 2004, à l'occasion de la remise de la médaille de Meilleur Ouvrier de France de ma formidable épouse. Une rencontre cocasse (que je raconterai plus avant une autre fois) et inoubliable ayant donné lieu à ce cliché pris par le photographe de la Présidence.
Quoi qu'il en soit, et en dehors de toute autre considération, on ne peut que s'incliner devant ce Président qui a porté haut les couleurs de la France.
Merci !
J’ai aimé un artiste
comme on aime une idole
Dieu païen égoïste
Nimbé d’une auréole.
J’ai adoré les mots
Surgissant des refrains
Les blessures et les maux
Puis les codes qu’on enfreint.
J’ai compris son combat
Dénonçant le carnage
L’animal qu’on abat
L’horreur de ces images
Mais un idéaliste
Ne peut être raciste.