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13 mai 2021 4 13 /05 /mai /2021 15:50

Au pays des lumières

Et de la connaissance 

Loin de la poudrière 

Née de votre ignorance.

 

Au pays où le droit

S’écrivit dans nos sangs

Où la tête d’un roi

Fut livrée aux passants 

 

Au pays du savoir

Surpassant les croyances

Là où Sartre et Beauvoir 

 

Ont bougé les consciences

Bannissons les prophètes 

Tous unis dans la fête 

 

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3 mai 2021 1 03 /05 /mai /2021 20:14

Au jardin de l’amour

Tant de roses m’ont blessé 

Des plus simples aux glamour

Leurs épines acérées.

 

Ces parterres merveilleux 

Aux effluves envoûtants 

Des mirages pour les yeux

Aux cœurs purs haletants. 

 

Comme je m’en éloignais 

Résigné à l’exil 

Tu saisis mon poignet

 

Pour m’offrir ton asile.

Sur ton île toutes les roses

Sont bien pâles et moroses.

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19 avril 2021 1 19 /04 /avril /2021 07:19

La patience consiste moins à attendre qu’à espérer.

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10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 16:15

L'altruiste et l'égoïste s'opposent en ce sens que le premier préfère donner que recevoir.

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1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 18:35

Pourquoi procrastiner aujourd'hui alors que je peux remettre ça à demain ?

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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 16:40

Les plus nobles actions sont celles que nul ne revendique.

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2 mars 2021 2 02 /03 /mars /2021 10:50

Il n'est plus grand amour que celui qui fait fi de l'absence.

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 08:24

Depuis quelques mois le masque fait partie de notre quotidien, à tel point que je me suis amusé à faire quelques jeux de mots (plus ou moins réussis) intégrant masque :

 

Le masque arrêt / à raie

Des masques hé !

Le masque harponne

Le masque à rat

Le masque à rade

Ciné, masque, hop !

Masque Uli Nice à Zion

Des masques l’âge 

Un masque à rond 

 

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9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 17:20

Dans ma cité à Trappes
Les dealers, les p’tites frappes
Sont des guedins du rap
Au beat qui nous rattrape.

Les barres des Merisiers
Sont comme une prison
Une odeur de lisier
Direction la zonzon.

De base tu sais frérot
On n’est pas des zéros.

Et pour draguer les meufs
Y’a des ceums qui déclament
Pour pécho dans les teufs
Moi je promets Paname.

Sérieux c’est pas du bluff
Balancez tous vos lames
Cassez-vous v’la les keufs
Gyrophares qui les crament.

De base tu sais frérot
On n’est pas des zéros.

Direction la Merise
Ruban de macadam
Pour conjurer la crise
Sur scène ce soir on slame.

J’voudrais trouver un taf
Comme DJ ou rock star
Pas rester en carafe
Devenir Joey Starr.

De base tu sais frérot
On n’est pas des zéros.

Cherchez pas l’épitaphe
Ma muse est en carafe
Alors tu vois frérot
On s’ra pas des hérauts.

 

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14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 09:49

 

Olivier Adam tient une place particulière dans la littérature française. Il fait partie de ces rares auteurs qui fuient la lumière, peu enclin aux épanchements médiatiques, soucieux de préserver le jardin secret de sa vie privée. Il est donc peu probable que vous le croisiez un jour feignant de déambuler nonchalamment dans les rues de Saint-Germain des prés comme d’autres savent si bien le faire. D’ailleurs, voici 15 ans, Olivier Adam le francilien a choisi de quitter l’agitation parisienne pour s’installer à Saint-Malo. Dix ans d’exil volontaire avant de revenir dans la capitale.

Si Paul Lerner, écrivain de son état, a lui aussi alterné les résidences entre Paris et Saint-Malo, il a réalisé un trajet supplémentaire vers le port Breton. En effet, si ce n’est une poignée d’auteurs à gros tirages, les autres, dont Paul Lerner, remettent tout en jeu à chaque nouvelle sortie. Or les derniers livres de Paul, ceux-là même qui sont parus depuis son retour à Paris se sont très mal vendus. A tel point que non seulement Paul et sa famille n’ont pas d’autre solution que de retourner en Bretagne, mais qu’en plus, Paul est contraint de reprendre un travail pour assurer l’essentiel. C’est à ce moment précis qu’Olivier Adam nous embarque dans la nouvelle vie de Paul : « Son téléphone se mit à vibrer. Paul Lerner le laissa faire. Il avait depuis longtemps la réputation d’être injoignable. Avec les années, il s’était imaginé qu’on finirait par s’y habituer. Mais non. Tout le monde s’acharnait à le lui reprocher. Sarah, sa compagne. Manon et Clément, ses enfants. Sa mère. Ses amis – mais il lui en restait peu. Son éditeur à l’époque – une époque pas si lointaine en définitive, mais tout cela lui paraissait loin désormais, il y pensait comme à une autre vie, très ancienne, périmée. Et, ces temps-ci, Marion Gardel, rédactrice en chef de l’Emeraude, le journal local dont il rédigeait une bonne partie des articles. »

Voilà donc la nouvelle vie de Paul, loin de feux de la rampe, loin des mondanités germanopratines, loin de tout ce qui faisait de lui un écrivain à part entière, loin de cette notoriété, certes assez modeste, dont il avait voulu se griser. Loin aussi de cette inexorable descente vers l’anonymat des auteurs crève-la-faim, ce qu’il serait devenu plus rapidement encore s’il n’avait pu compter sur le petit pécule amoncelé du temps de sa réussite et les à-valoir que lui accordait son éditeur. En fuyant Paris, un peu comme on revient aux sources en catimini, la queue entre les jambes, Paul Lerner espère laisser derrière lui un bon paquet d’emmerdes, de turpitudes. En retrouvant les paysages et la météo malouine, Paul espère sans doute laver son existence, redécouvrir l’horizon et qui, sait, de nouvelles perspectives en écrivant ses articles depuis la paillote de bord de mer où il a pris l’habitude de s’attabler. Tout pourrait redevenir normal, calme, serein. Tout pourrait, mais la vie n’est jamais aussi simple que cela. Paul a eu beau partir, il traîne avec lui des fardeaux dont il ignorait l’existence. Et puis il y a les emmerdes, dont Jacques Chirac disait fort justement et avec un brin de fatalisme "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille." Paul Lerner va pouvoir le vérifier par lui-même puisque, définitivement, son existence n’a rien d’un long fleuve tranquille.

Comment va-t-il réagir, saura-t-il faire face ou bien coulera-t-il à pic ? C’est là l’enjeu central du roman, un enjeu qui dépasse tout ce que Paul a pu écrire dans ses romans, un enjeu qui engage toute sa famille, sa compagne, ses enfants, sa mère et son père disparu. Une nouvelle fois, la maestria d’Olivier Adam réside dans sa capacité à nous interroger sur la porosité existant entre Paul Lerner et lui-même, tant dans les parcours de vie que dans les opinions, parfois bien arrêtées, qu’il prête au héros. Ainsi les politiques, qu’ils évoluent au niveau national ou local, et qui en prennent pour leur grade, le milieu de l’édition allègrement égratigné où le talent intrinsèque importe finalement assez peu, les relations avec celles et ceux qui prétendaient être ses amis et qui se sont volatilisés dès que Paul n’a plus présenté autant d’intérêt. Olivier Adam, à travers Paul Lerner, s’interroge à voix haute sur sa place dans la société, sur ses angoisses profondes, notamment sur l’absence, le sentiment de vacuité, le flux et le reflux des émotions qui, comme la météo malouine, peut être tellement cyclothymique. Tout comme Paul Lerner, nous sommes largement chahutés par des sentiments antagonistes, par ces vents contraires qu’Olivier Adam et ses personnages ont déjà affrontés.

Je ne saurais que trop vous recommander de lire ce très beau roman pour la force brute et la fragilité qui s’y mêlent à chaque page. Monsieur Olivier Adam, si vous écoutez cette chronique, votre modestie dû-t-elle en souffrir, sachez que vous êtes assurément un auteur de très grand talent.

 

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