« La santé surtout »... Combien de fois avez-vous entendu des humoristes de haute-volée tourner en dérision ce vœu universel ? La chose est tellement drôle en effet, à se tordre de rire, à s’étouffer à force de spasmes, jusqu’à faire pipi dans sa culotte. C’est vrai quoi, il faut vraiment être niais pour souhaiter à quelqu’un d’être en bonne santé, de pouvoir vivre chaque jour sans douleurs, d’espérer que le jour qui se lève ne sera pas le dernier. Pire que niais, totalement, désespérément con.
Quand on y réfléchit deux secondes, il y a bien mieux à attendre : gagner la super cagnotte, faire des galipettes avec la femme ou l’homme de ses fantasmes... Alors ça oui, ça en jette, ça a de la gueule, ça ne ne fait pas gagne-petit tandis que la santé, franchement, qui pourrait bien rêver de ça ? Peut-être justement ceux pour qui la santé est une chimère, un véritable graal.
Peu m’importe de passer pour un pisse-froid, de subir les quolibets des gais-lurons : recevez mes sincères vœux de santé pour 2019.
En quelques mois, la France a perdu les deux plus célèbres ambassadeurs de sa gastronomie, ceux dont le col tricolore nous rendait fiers de nos couleurs : Paul Bocuse et Joël Robuchon.
En 2004, lorsque la femme que j’aime a elle-même accédé au rang de « meilleur ouvrier de France », nous avions eu l’immense bonheur d’échanger avec eux lors de la réception donnée à l’Elysée pour cette occasion. J’avais pris une photographie de cette rencontre mémorable, photographie égarée par ma faute. Ne reste qu’un très beau souvenir aujourd’hui teinté d’une immense tristesse.
A n’en pas douter, au paradis culinaire on joue la Marseillaise.
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