23 mai 2012
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20:34
Je voudrais revenir
Deux minutes en arrière
Bousculer les aiguilles
Des horloges apeurées.
Je voudrais attraper
Le passé à l’envers
Remonter à la source
Où je m’étais perdu.
Je voudrais retrouver
Le bonheur échappé
Ton sourire aérien
Et ton corps innocent
Je voudrais t’éblouir
Comme au premier printemps.
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.
18 mai 2012
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16:41
Aujourd’hui, 18 mai, nous fêtons les… er... erreur, nous fêtons les « Claudia » aux vertus cardinales et les « Corinne » aux câlines poitrines mutines…
Bon, pas très inspiré tout ça… quelques rimes désastreuses peut-être ? Vous voilà prévenus… Prenez la poudre d’escampette… Allez, oust, du balai, plus vite que ça ! Gare à vous, je vais enfiler mon costume de barde et alors là, la voix d’Assurancetourix vous semblera le plus doux des nectars… Attention… 5; 4; 3; 2; 1;... Trop tard !
J’aurais voulu être un poète
Mon nom gravé au panthéon
Mais me voilà sur la sellette
Rimailleur terne et avorton.
Mes rimes ne sont jamais bien riches
Mais causent pourtant l’indigestion
Je suis féru de l’hémistiche
Abusant des répétitions.
J’ai beau chercher au fond de moi
Pour partager mes sentiments
Il n’y a pas le moindre émoi
Je le ressens confusément.
Et si je ne compte plus les strophes
Mes sonnets sont des catastrophes.
Et toc !
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Ce que j'écris.
13 mai 2012
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08:58
Que reste-t-il de ma candeur
Du temps où j’étais un enfant ?
Que reste-t-il de ma blondeur
Des épis tendres et chatoyants ?
Que reste-t-il de l’insouciance
Du temps où je voyais en grand ?
Que reste-t-il de la confiance
Du futur beau comme un roman ?
Que reste-t-il de l’indolence
Des printemps verts, des étés lents ?
Que reste-t-il de mes silences
Quand je croyais avoir le temps ?
La fuite soudaine de l’existence
M’emporte dans les bras du néant.
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Ce que j'écris.
12 mai 2012
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11:41
Je sens poindre le jour
Où le jour ne point pas
Où mon cœur supplicié
N’est que peine et tourments.
Je sens battre la nuit
Où la nuit devient loi
Où mon âme outragée
Restera sans défenses.
Je sens naître la mort
Où la vie se disloque
Où mon corps en bouillie
N’est que pleurs et souffrances.
J’en appelle à la mort
Pour partir au-delà.
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Ce que j'écris.
5 mai 2012
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08:35
J’ai croisé un enfant
Qui avait mon visage
Comme celui des albums
Aux photos noir et blanc
Leur parfum d’insouciance
Et d’infiniment grand.
J’ai croisé un vieillard
Au visage familier
Un sourire édenté
Et son air complaisant
En lui j'ai reconnu
Une photo du futur
Conjuguée au présent.
La panique m’a saisi :
Je me suis retourné
Le trottoir était vide
Plus de trace de l’enfant.
Mais de l’autre côté
Le vieil homme m’attendait
Le regard désolé
Dans le jour déclinant.
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Ce que j'écris.
28 avril 2012
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10:52
La mort tourne en silence
Juste au-dessus de moi
Elle observe, patiente
La douleur qui me broie.
Peu importent mes larmes
Et mes cris d’épouvante
Elle tournoie lentement
Se rapprochant de moi.
Je sens battre ses ailes
Comme un souffle polaire
Engourdissant mon âme.
De son bec acéré
Elle transperce mon cœur
Puis m’emporte au-delà.
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Ce que j'écris.
23 avril 2012
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19:06
Ceci aurait pu être
La cagnotte du loto
Et on aurait trinqué
Pour fêter la fortune.
Mais il s’agit de votes
Dans les urnes brûlantes
Où la flamme tricolore
Voudrait tout ravager.
Mais n’oublions jamais
Qu’un certain chancelier
Accéda au pouvoir
Par la sanction des urnes
Qu’il garda à dessein
Pour entasser les cendres
De millions d’innocents
Qui n’avaient d’autre tort
Que d’être « différents ».
Vous qui ici en France
Avez la mémoire courte
N’oubliez pas cela :
C’est en votant la haine
Qu’on tue l’humanité.
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Ce que j'écris.
17 avril 2012
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18:57
J’ai joué avec le feu
En totale inconscience
Comme on joue sur sa vie
A parfois se brûler.
J’ai soufflé sur les flammes
En feignant l’insouciance
Tel un fou désinvolte
Ignorant le danger.
J’ai jeté les torchères
En parfait saltimbanque
Comme un clown déjanté
Négligeant la souffrance.
Puis le feu m’a grillé
Dans l’étreinte de ses bras
Sous vos cris apeurés
Je me suis immolé.
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Ce que j'écris.
12 avril 2012
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21:00
Les Anglais sont supérieurs aux Français. Pourquoi ?
- nos guerres contre eux ont toujours eu lieu chez nous
- ils ont inventé les hooligans
- ils nous reprochent systématiquement notre manque de fair-play quand nous perdons contre eux
- ils n’ont jamais tort, sinon ils ne seraient pas anglais
- ils ont rompu avec l'église romaine
- The Beatles, Morrissey, The housemartins, Roddy Frame, Carmel Mac Court...
- Ringo, Dick Rivers, Jessé Caron, Lucky Blondo...
- ils ont inventé les petits pois à la Jelly verte (pour le camaïeu)
- vous trouverez de la viande de bœuf anglaise en vente chez nous mais pas l’inverse
- Cantona est le roi de MU
- ils ont l’Eurostar, l’Eurotunnel mais pas l’euro
- ils ont inventé le lobbying
- je suis Français
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.
4 avril 2012
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20:01
À chaque jour qui passe
Je voudrais revenir
Au sentier de mes pas,
Reprendre le chemin
À l’aune de la sagesse
Que je n’affichais pas.
J’aimerais rattraper
Tous ces actes manqués,
Réparer mes erreurs
Et le mal que j’ai fait,
Réinventer le monde
Tel qu’il n’existait pas,
Imaginer encore
Le futur loin devant.
La vie est bien cruelle
Qui offre à notre esprit,
La fortune de comprendre
Alors que tout finit.
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.