8 décembre 2011
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Je n’ai pas ce talent
Que mes amis m’accordent
Ignorant mes lacunes
Et mes erreurs grossières.
L’amitié comme l’amour
Soustrait à leurs regards
La terrible évidence
De mes vers pathétiques.
Or je sais que les muses
Ont flairé l’imposture
De cet écrivaillon
Qui prétend les trouver.
Je n’ai rien à offrir
Que des pieds de guingois.
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.
6 décembre 2011
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21:42
Quand en toi je m’immisce
Avec tact et douceur
Quand je vais et je viens
Au secret de tes cuisses
Où nul autre que moi
Ne sera invité.
Quand je lis dans tes yeux
Ce bonheur partagé
Quand ton corps s’étourdit
Dans le flot des délices
Quand l’amour devient chant
Dans ta gorge exaltée
Alors mon cœur chavire
De te voir transportée.
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.
3 décembre 2011
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17:49
En remettre une couche
Qu’on ne puisse pas le voir en peinture
En voir de toutes les couleurs
Essuyer les plâtres
S’emmêler les pinceaux
Faire jouer la brosse à reluire
En tenir une couche
Aller se faire brosser
Ne pas gagner sa croûte
Etre lessivé
Brosser dans le sens du poil
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.
30 novembre 2011
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Si Dieu existait, les hommes n’existeraient pas.
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.
26 novembre 2011
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Il n’est d’autre soleil
Que celui de ton âme
Qui en moi fait germer
Les champs bleus de l’amour.
Il n’est d’autre sourire
Que celui de ton cœur
Qui en moi fait couler
Les flots d’or de l’espoir.
Il n’est d’autre chaleur
Que celle née de tes bras
Qui en moi fait souffler
Le vent doux pour toujours.
Il n’est d’autre que toi
Pour m’aimer plus que tout.
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Ce que j'écris.
19 novembre 2011
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Quand les feuilles tombent à un endroit, elles bourgeonnent toujours à un autre.
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Ce que j'écris.
16 novembre 2011
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Assis dans la poussière
Ton regard fiévreux
S’évapore lentement.
Tout juste as-tu la force
De présenter ces mains
A d’improbables oboles.
La foule passe et t’ignore
Tout comme le soleil
Qui a banni ton ombre.
Si ce n’était ton pagne
Aux couleurs sépulcrales
Tu serais un fantôme.
Ton corps n’est que brindille
Fragile et inflammable
Qu’un rien peut consumer.
Mais il n’est pas un homme
Pour faire couler en toi
La source qui se tarit.
Le vent a emporté
Sur ses ailes brulantes
Le souffle imperceptible
De ton dernier soupir.
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Ce que j'écris.
10 novembre 2011
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Je n’ai fait que semer
Quelques miettes de pain
Au sentier des mémoires
L’oiseau m’a picoré.
Dans son ventre je serai
Lentement digéré
Avant de retourner
A la terre d’où je viens.
Qui sait peut-être un jour
Je nourrirai la plante
De ma métempsychose,
Et ses fleurs dans le vent
Porteront les pollens
De mes vers inféconds.
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Ce que j'écris.
8 novembre 2011
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La volonté de l'homme est assujettie à celle de la femme.
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Ce que j'écris.
5 novembre 2011
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Sur le miroir du lac
Et ses rayons versicolores
L’orchestre de nos âmes
Entonne ses antiennes.
Au secret du vallon
Les remords des fantômes
Rebondissent en luisant
Dans les spectres changeants.
C’est pourtant en ce lieu
Que mon cœur vient puiser
Sur les ondes affolantes
La hardiesse de t’aimer.
Published by Eric Van Hamme
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Ce que j'écris.