Le blog d'Eric Van Hamme

L’autre jour j’ai du voyager en empruntant le RER A. Ainsi que les media en ont largement fait écho, cette ligne est totalement saturée. Preuve en est les agents de la RATP en gilet jaune fluorescent dont la mission consiste à incarcérer le bétail humain dans les boites de conserve à roulettes. A l’aide d’une judicieuse poussette savamment placée, un des préposés au gavage des rames est parvenu à me solidariser avec la masse de mes congénères déjà agglutinés dans les barquettes en tôle. J’étais coincé contre la porte coulissante, ce qui m’a permis de méditer sur la noirceur de ma condition lorsque nous nous sommes enfoncés dans le boyau de circulation putride, tel un intestin de boa constrictor. A la station suivante je suis spontanément descendu sur le quai pour permettre aux voyageurs qui le souhaitaient de s’extraire de la rame. Seulement voilà : il y avait tellement de monde à quai que je n’ai pas réussi à remonter dans le wagon que je venais de quitter. J’ai alors compris pourquoi les autres passagers qui gênaient la sortie ont, contrairement à moi, tout fait pour éviter le piège du quai.

De quoi vous refroidir définitivement d’être un peu civilisé non ?

Mais je suis indécrottable. La prochaine fois que vous prendrez le RER A aux heures de pointe vous risquez d’apercevoir un grand escogriffe se comporter en dépit du bon sens, celui du chacun pour soi.

Lorsque je dois vendre un bien immobilier je traite toujours de particulier à particulier, jamais par agence.
Je redoute en effet plus que tout de voir placardée sur la voie publique, aux yeux de tous, cette accusation qui, quoi que vraie, me fera passer pour le salaud que je suis, le traître passé sournoisement à l'ennemi pour quelques euros de plus : VENDU !

Je garde de l’époque ancienne où j’écoutais les « grosses têtes » une question demeurée sans réponse.

Philippe Bouvard nous lisait régulièrement les questions posées par les « auditeurs » et, parmi celles-ci, celles de la plantureuse madame Bellepaire (de Loches, magnifique bourgade de Touraine non loin du château de Montrésor, si si).

Voici la question sur la morphologie de madame Bellepaire :

Est-elles dotée d’une paire de gros nichons ou bien d’une grosse paire de nichons (certains coquins répondront d’emblée les deux mon général) ?

Certaines questions existentielles méritent une réponse non ?

Si la vie n’existait pas, la mort l’aurait inventée.

Dieu a créé l’homme pour trouver un coupable à ses erreurs.