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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 13:06

Si la France retrouvait le plein emploi, les salariés de l’ANPE, des Assedic et de l’Unedic seraient au chômage.

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 12:39

Mourir

Aujourd’hui ou demain ?

Périr

Le début ou la fin ?

Hurler

De plaisir, de chagrin.

Rêver

De tout et de rien.

Aimer

Etait-ce là mon destin ?

Puis pleurer,

Je serai mort demain.

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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 11:37

Si Ponce Pilate s’en était vraiment lavé les mains Jésus n’aurait pas été crucifié.

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 17:14

France 2+ France 3 = France 5

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 12:23

 

-4-

 

Quelques minutes plus tard, frigorifiés par la vivacité de l’air corrézien qui circulait allègrement dans l’habitacle de la fusée canari, nous stoppâmes sur l’aire de stationnement située au pied de la cité administrative.

Je fus fasciné par la laideur de l’édifice qui contrastait largement avec le cadre bucolique du département. A croire que l’érection de cette tour avait été confiée au perdant du concours d’architecture… à moins justement que le cahier des charges ne stipulât qu’il fallait ériger un symbole phallique de la république. Auquel cas, le priapisme en béton armé élevait à merveille haut et droit vers le ciel l’orgueil tricolore au mât de la virilité.

Pierre Garcin suivit mon regard vers l’azur et, dans leur trajectoire, devina mes pensées.

¾      Savez-vous quel est l’endroit de Tulle d’où on jouit de la plus belle vue sur notre cité ? interrogea-t-il.

Bien qu’ayant à mon tour saisi le sens de sa question j’avançai :

¾      Peut être du haut du clocher de la cathédrale Notre Dame ?

¾      Perdu ! c’est depuis le dernier étage de la tour de la cité administrative. Tout simplement par ce qu’on ne la voit pas.

Avec une empathie de circonstance je lui répondis :

¾      Vous comprenez alors pourquoi les parisiens estiment que le meilleur belvédère sur la capitale se trouve au sommet de la tour Montparnasse.

¾      Pour sûr ! reprit-il. L’année dernière je me suis enfin décidé à gravir les trois cent soixante huit marches de Notre Dame de Paris. Le panorama vaut le coup d’œil excepté ce grand machin qu’on imaginerait mieux chez les amerloques. La hauteur favorisant la réflexion, je me suis dit que, peut être, les promoteurs du projet avaient voulu reconstituer symboliquement le mont Parnasse. Dans ce cas, c’est complètement loupé.

¾      Heureusement, enchaînai-je, que grâce au restaurant panoramique de la tour Montparnasse, le bien nommé ciel de Paris qui est, dit-on, le plus haut  d'Europe à deux cents mètres d’altitude, le spectacle tient autant de l’assiette que de la vue féerique sur les Invalides et la tour Eiffel. Il y a peut être un débouché pour le dernier étage de la cité administrative pour un restaurant gastronomique le ciel de Corrèze.

¾      Bonne idée. Je n’y avais pas songé, conclut le chef d’entreprise.

Nous traversâmes prestement la rue à sens unique. A cette heure de pointe, nombre de provinciaux ont en effet l’incomparable avantage de pouvoir rejoindre leur domicile pour déjeuner. Le flot des automobilistes se conjuguait avec celui, tumultueux, de la Corrèze. La pluie avait dû tomber la veille sur le plateau des Millevaches où la rivière prend sa source au cœur d’un des plus beaux écrins verts de l’hexagone.

Sitôt sur le trottoir d’en face, nous nous trouvâmes devant la façade passe partout d’un hôtel restaurant. L’enseigne la Toque Blanche était commune à des dizaines de maisons.

En gourmet avisé j’en remémorais plus particulièrement deux, à Chauny dans l’Aisne et surtout à Pujols dans le Lot et Garonne où je m’étais octroyé un week-end prolongé de repos et de gastronomie en juillet de l’année précédente.

Je gardais un souvenir précis de cet entracte au milieu d’un été des plus studieux, du farniente au bord de la piscine, des nuits calmes dans des chambres quiètes et douillettes dominant la vallée du Mail, des ballades dans les ruelles pavées du village médiéval et, surtout, de l’excellence de la table : l’odeur de la tarte fine aux pommes à la cannelle où le goût exquis du rognon de veau rôti en cocotte, enrobé de sa farce et servi avec une succulente sauce à la moutarde violette…

Après avoir gravi quatre marches, nous pénétrâmes dans l’établissement où nous fûmes aussitôt accueillis en habitués des lieux par le sympathique maître d’hôtel.

¾      Bonjour monsieur Garcin. J’espère que vous n’avez pas commis d’excès de vitesse au volant de votre fulgurante Féhari !

¾      Ce fût limite Paul. Avec le vent dans le dos, la bâche en plastique fait office de voile si bien que, sur le quai de la République, j’ai même du lever le pied pour ne pas dépasser les cinquante kilomètres heure.

Paul nous débarrassa puis nous indiqua une table ronde dressée pour deux bien qu’elle aurait pu sans conteste recevoir quatre convives. Installés près de la baie vitrée donnant sur l’extérieur, nous pouvions ainsi bénéficier de la vue sur le monstre de béton et d’acier. Ainsi placés, nous pourrions surtout nous entretenir plus librement, sans craindre les tympans affûtés de quelque curieux qui ne manquait jamais de saisir le propos d’un notable de la petite bourgade.

La façade quelconque de la « Toque Blanche » avait agi comme un trompe-l’œil de mauvais augure qui m’avait immédiatement transporté dans la mémoire de mes sens aiguisés.

Je fus donc agréablement surpris de me retrouver dans une salle à manger au rustique chic de bon aloi, toute en élégance. Elle était habillée de boiseries chaleureusement patinées, d’un lustre central en bronze à douze branches. La maigre lumière des ampoules basse tension, allumées pour combattre la pénombre d’une pièce en longueur, était happée par celle, plus vive, des appliques murales irradiant les murs couleur sable sur lesquels d’éparses tableaux semblaient avoir choisi eux-mêmes la place qui les mettrait le mieux en valeur. 

L’atmosphère était douce et raffinée. Nous primes place sur de confortables chaises aux dossiers hauts, en osier tressé en leur centre pour mieux soutenir le rachis et ajourés sur les cotés pour l’abandon des flancs. Une rose blanche escortée de violas Magnifico formaient un bouquet dans un vase échancré en cristal. De larges assiettes de présentation en porcelaine de Limoges décorées d’orchidées peintes à la main recevaient les serviettes habilement pliées en forme de papillons qui se seraient posés là pour butiner le nectar offert à leur appétit.

La maîtresse des lieux vint à nous pour saluer Pierre Garcin qui, visiblement, déjeunait ou dînait là plus souvent qu’à son tour. Paola, tel était son prénom, s’enquit de ma qualité. Celle de consultant a souvent le don d’appeler un respect mâtiné d’ignorance et d’envie. Les quelques audacieux qui poussent la curiosité plus avant se voient alors raconter la non moins énigmatique histoire des singes que vous connaissez. Je n’eus malheureusement pas cette fois le loisir de la conter. Quel dommage !

J’aurais en effet apprécié que notre hôtesse restât d’autant plus longuement en notre compagnie que j’aurais émaillé la blague de moult détails pour faire durer le plaisir. La trentaine accomplie, Paola était tout simplement radieuse.

Elle semblait tout droit descendue des Highlands avec son troupeau de cattles, ces vaches trapues aux longues cornes, rustiques, pour ne pas dire préhistoriques sous leur long pelage hirsute roux. Son pantalon droit en velours côtelé était recouvert par de grosses chaussettes en laine écrues qui s’abandonnaient sur des bottines en peau dans les mêmes tonalités.

Son buste était paré d’un cache-cœur en  mohair dont les mailles ajourées laissaient entrevoir un soutien gorge couleur chair d’où s’échappait une prolixe poitrine constellée de minuscules grains de beauté, comme autant d’étoiles dans un chaud paradis laiteux.

Son visage au parfait ovale supportait une abondante chevelure ondulée où des mèches blondes naturelles parsemaient une toison quasi auburn telles les rayons d’une lumière zénithale à travers la canopée. Ses grands yeux mêlaient harmonieusement le gris et le bleu comme dans le fjord au pied du château de Dunvegan. Ah la troublante île de Skye ! Violente et romantique, brutale et douce, terre de contrastes, perle sauvage où dureté rime avec beauté. Alors, bien sûr, l’outrecuidant que je suis eut tôt fait de s’abandonner dans les flots de cette mer intérieure quitte à se fracasser contre ses rochers de granit acérés.

Mon songe se brisa net dans l’écume verbale de Pierre Garcin qui commanda des cocktails à base d’alcool de noix en guise d’apéritif. Ceux-ci étaient accompagnés d’un mélange de fruits secs agrémentés de fines lamelles de tome de Brach de Monédières.

Alors que je m’étonnai que la délicieuse Paola ne revint pas nous apporter la carte, Pierre Garcin m’informa qu’il avait, en réservant la veille, laissé libre cours au chef pour nous concocter quelques plats régionaux au gré de son inspiration et des produits qu’il dénicherait sur le marché.

Ainsi, sans plus attendre, il reprit son récit là où il l’avait interrompu trente minutes auparavant, comme on continue la lecture d’un roman à l’endroit précis indiqué par le marque page. Confondu par la soudaineté de la chose, je me trouvai comme un téléspectateur qui regarde, incrédule, le présentateur d’un journal dérouler avec naturel le texte défilant sur un prompteur à mon regard invisible.

Je me saisi en toute hâte de mon cahier pour ne rien perdre de la suite des évènements. Pierre Garcin, assurément réjoui de m’avoir pris de court, marqua une courte pause qu’il mit à profit pour se délecter d’une gorgée du gouleyant breuvage qui remplissait encore à moitié un lourd verre à whisky avant d’enchaîner :

¾      Comme je vous le disais à l’instant Monica, qui maîtrisait suffisamment un français qu’elle agrémentait d’expressions de patois apprises d’Alphonse, tint le rôle de ce que l’on appellerait aujourd’hui une démonstratrice étant elle-même, comme tous les membres de sa fratrie, une excellente joueuse d’accordéon. Pour gagner de quoi vivre, Alphonse exerça d’abord son métier de luthier, la fabrication d’accordéons demeurant tout à fait anecdotique.

Cependant, la situation évolua assez rapidement. En effet, nos deux tourtereaux passionnés animèrent avec leurs instruments toutes les fêtes des environs, qu’elles fussent populaires ou privées.

En quelques mois leur renommée déborda du canton pour atteindre Brive puis se répandit ensuite dans toute la région. Il faut dire que Monica avait eu l’idée géniale de proposer à quiconque achetait un accordéon de la maison Garcin quelques heures de leçons pour maîtriser les fondamentaux de la technique de l’instrument.

Ainsi dégrossis, nos nouveaux accordéonistes se trouvaient rapidement capables de jouer dans les manifestations de leurs villages.

Dans les années 1890, la cour de la maison fût annexée pour agrandir l’atelier qui compta bientôt une dizaine d’ouvriers. Tout spécialement formés par Alphonse ils fabriquaient, désormais quasi exclusivement, son instrument de prédilection.

¾      Très instructif. Quelle magnifique aventure entrepreneuriale, conclus-je. Pourriez-vous m’expliquer comment l’accordéon a pu devenir un instrument tellement populaire ?

¾      Voyez-vous, l’exode rural massif des populations auvergnates vers la capitale eut pour effet de transformer l’accordéon d’un instrument de salon en un instrument populaire dont la notoriété fit véritablement tâche d’huile.

Le journal l’Auvergnat de Paris ne manquait jamais d’en faire la promotion en relatant les festivités parisiennes mais aussi les fêtes des villages dans la rubrique Nouvelles du Pays.

Les bistrots, tenus par les aveyronnais, cantaliens et autres corréziens avaient constitué le point d’ancrage de l’accordéon. Mais c’est surtout grâce à sa généra-lisation rapide dans les bals populaires dominicaux, assidûment fréquentés et animés par des auvergnats en mal du pays, qu’il devint incontournable pour faire danser les foules. Les musiciens d’alors s’appelaient des musettes. Le bal parisien se métamorphosa alors en bal musette pour le plus grand bonheur des établissements Garcin qui s’agrandissaient chaque année davantage.

 

 

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 12:12

Il n’est plus grand tort que d’avoir raison seul.

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 09:18
Un riche ne meurt jamais de faim. Un pauvre jamais de soif.
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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 10:13
Travail : drogue à consommer avec modération.
Prévention : ingestion par doses homéopathiques quotidiennes.
Contre-indications : samedis, dimanches, jours fériés, congés payés, RTT, jours de formation, autres maladies (risques de surinfection).
Attention : en cas de surdosage ou d’ingestion un jour de grève consulter immédiatement un centre anti-poison.
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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 15:10
« L’enfer de la réunionite est pavé de bonnes intentions. »

(Pensée du jour de Manu, un collègue -et ami- du travail)
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 21:50
Une belle rencontre
 
Oublié Craterios. Définitivement.
Hier, je suis allé au salon du livre pour montrer mon beau :-)) visage sur le stand des éditions Menaibuc, rencontrer le lectorat déchainé qui n’attendait que moi (1 dédicace !). Une sorte d’adéquation avec la qualité de ma production.
Cette année les auteurs israéliens sont à l’honneur. De fait, on comptait bientôt autant d’uniformes que de visiteurs avec, pour passage obligé, le portique de sécurité avant de pouvoir s’envoler dans les sphères de la création littéraire. C’est ainsi qu’à la porte « auteurs » (où on trouvait également la presse et les professionnels) le cerbère de service ne laissait passer qu’une personne à la fois. Résultat une bonne demi-heure d’attente. Heureusement, à côté de moi j’ai découvert un visage familier qui, après vérification s’est effectivement révélé être celui de Laurence Tardieu. Nous avons donc eu tout loisir d’échanger sur l’écriture. Un vrai bonheur. Laurence s’est montrée courtoise, souriante et attentive avec moi qui ne suis que la roue de secours de la cinquième roue du carrosse de la production littéraire. Puisqu’elle semblait s’intéresser (c’est dire si elle est passionnée) à ma prose je lui ai dit que, sitôt à l’intérieur, je demanderai à l’éditeur un exemplaire de « La croisée des chemins » pour le lui offrir. Voilà comment, quelque dizaines de minutes plus tard, nous nous sommes retrouvés face à face sur le stand de « Stock » pour nous dédicacer nos ouvrages respectifs.
Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas lu, je vous conseille « Puisque rien ne dure ». Dès demain je m’attache à lire « Rêve d’amour ».

Merci Laurence !    
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