2 juin 2013
7
02
/06
/juin
/2013
09:33
Souvent tes joues ployaient
Sous un lourd maquillage
Te faisant ressembler
À une poupée russe.
Mais derrière les couleurs
Savamment mises en scène
Pour fixer les regards
Çà et là affleuraient
Quelques ombres suspectes
Comme autant de récifs.
Tous les hommes n’y voyaient
Qu’un excès de couleurs
Soupçon d’un mauvais genre
Que tes lèvres charnues
Ne faisaient qu’étayer.
Moi qui souvent arbore
Au plus noir de l’hiver
Des lunettes de soleil
Je partage le secret
Qui te cause tant de honte :
La violence d’un bourreau
Saccageant notre vie.