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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 22:23

Le prix Goncourt 2011 a été accordé au premier tour à Alexis Jenni pour son (premier lui aussi) roman « L'Art français de la guerre ». De l’avis quasi unanime, il s’agit d’un magnifique roman.

Cependant, autant vous le dire immédiatement : je ne l’ai pas (encore) lu. Suis-je excusable ? Pas si sûr. Que pourrai-je donc avancer pour ma défense ?

Certainement pas le fait que des centaines d’ouvrages sont publiés en l’espace de 15 jours, comme à chaque rentrée littéraire. Au pays autoproclamé défenseur de « L’Art –français bien entendu - de la gastronomie » c’est exactement comme si vous vous retrouviez chaque fin août devant le plus grand buffet de la plus grande cafétéria du monde… mais avec un seul plateau repas (et accessoirement un seul estomac même si, je vous l’accorde, j’ai tendance à ruminer).

C’est pourquoi je ne peux pas plus avancer l’excuse de ma capacité d’ingurgitation (autrement nommée lecture) très limitée (5 livres par mois en « moyenne »). Bradyphagie chronique.

Je ne peux pas non plus me cacher derrière l’argument économique puisque, comme tout le monde, je peux facilement consacrer plusieurs centaines d’euros mensuels pour acquérir les ouvrages dans leur édition originale. Quel pingre je fais !

En revanche, je confesse (mais pas trop fort car c’est péché) que j’ai été notoirement déçu par les ouvrages consacrés par les précédentes éditions. Une histoire de goût. D’affinité. De sensibilité. D’appétence pour un sujet plutôt qu’un autre. Allez savoir. Quidam des librairies, mon inculture manifeste (même pas une petite agrégation à faire valoir) constitue indubitablement un obstacle insurmontable. Comment puis-je prétendre accéder au niveau de lecture des membres de l’éminente académie Goncourt alors que, pas plus tard qu’hier encore, je croyais que Kierkegaard était l’ailier droit de l’équipe du Danemark ? La guerre était perdue. Depuis longtemps. Mon dernier coup de cœur du Goncourt demeure le magistral « Le soleil des Scorta » de Laurent Gaudé.

 

L’édition 2011 était supposée célébrer le centenaire de la respectable maison Gallimard. C’est chose faite. Alors bon anniversaire !

 

Puisque la période des cadeaux se profile, je vais peut-être modifier mon plan de bataille et demander au père Noël de glisser « L'Art français de la guerre » dans sa hotte.

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