16 décembre 2009
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Soudain tu lèves le voile sans la moindre pudeur
Désirant contempler l’étendue des dégâts
Ton visage ne trahit qu’une sourde rancœur
L’homme que tu as aimé n’est pour toi qu’un Judas.
De nous deux tu es bien celle qu’il faudrait plaindre
Et la faute m’en revient sans discussion possible
A l’abri de tes bras j’aurais voulu éteindre
Le feu du désarroi aux douleurs indicibles.
La seule volonté est parfois bien fragile
Quand les forces supérieures travestissent nos âmes
Ignorant les tourments, les lois de l’évangile
Qui s’imposaient à nous ont brûlé dans les flammes.
Tes yeux s’arriment aux miens avec condescendance
Mon corps s’est calciné aux torches de l’imprudence.