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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 21:35

Soudain tu lèves le voile sans la moindre pudeur

Désirant contempler l’étendue des dégâts

Ton visage ne trahit qu’une sourde rancœur

L’homme que tu as aimé n’est pour toi qu’un Judas.

 

De nous deux tu es bien celle qu’il faudrait plaindre

Et la faute m’en revient sans discussion possible

A l’abri de tes bras j’aurais voulu éteindre

Le feu du désarroi aux douleurs indicibles.

 

La seule volonté est parfois bien fragile

Quand les forces supérieures travestissent nos âmes

Ignorant les tourments, les lois de l’évangile

 

Qui s’imposaient à nous ont brûlé dans les flammes.

Tes yeux s’arriment aux miens avec condescendance

Mon corps s’est calciné aux torches de l’imprudence. 

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commentaires

C
<br /> j'aime bien vos poèmes, moi c'est l'image , chacun sa passion<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Merci beaucoup, c'est vraiment très gentil.<br /> Quel que soit le mode d'expression choisi, l'essentiel est de prendre du plaisir et de partager nos émotions.<br /> Cordialement,<br /> <br /> <br />
S
<br /> Je me suis arrêtée sur le sens et non sur la forme ! C'est parfait pour moi ! Très beau, très fort !<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Merci beaucoup.<br /> Il est souvent difficile de faire coïncider la force du message et la qualité de la forme. Les grands poètes y parviennent.<br /> Bien à toi<br /> <br /> <br />