20 septembre 2008
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Le soleil disparaît tout au fond de tes yeux
Lorsque tu me regardes.
Il vacille, chancelant, lançant ses derniers feus
Dans la lumière hagarde.
L’amour de toute une vie, ou supposé comme tel
N’était qu’un papillon
Qui à trop virevolter, en agitant ses ailes
A baissé pavillon.
Au sentiment trop fort, l’amour est éphémère
Cigale égosillée dans le premier frimas
L’appel de nos plaisirs se révéla amer
Quand au petit matin le charme s’envola.
Ce soir tes yeux trahissent une passion avortée
Auras-tu ce courage, sauras-tu me quitter ?